A cette époque là, la maison des jeunes de QUEYRIES,
comptait plus de garçons que de filles.
Donc les mains circulaient assez rapidement dans le panier "de la
ménagère".
Sur ce, les parents venaient voir notre bien
aimé directeur, M.
Poulain, en lui disant:
" - ç'en est trop! "
Ainsi une phrase jaillit:
"- gardez vos poules, les coqs sont lâchés"
Il était normal de marquer cet instant par une poule symbolisant les
filles et le jambon qui veut démontrer qu'en bon argot, il y'a
toujours du « gourbie » , des embrouilles, des histoires avec les
poules ( filles).
Petite
anecdote:
Le but de la manœuvre était de porter une
fille consentante derrière sa mobylette. Nous démarrions de la maison des
jeunes pour aller au fond du jardin ou se trouvait une pelouse verte.
Embusquaient dans les buissons, trois phénomènes surgissaient. A ce moment là,
c’était la mêlée le nichon faisant foi du ballon de rugby.
C'était notre façon à nous, de jouer à touche pipi.
Un jour la chaîne de la mobylette s'écarta de son pignon. le conducteur la remît
au plus vite pour effectuer d'autres voyages toujours au fond du jardin.
Revenu auprès de la maison des jeunes, à notre surprise, ce soir là une fille
pleurait. Nous croyons tous, que quelqu'un avait mis sa main dans l'interdit.
Pas du tout!..
Ont lui avait tout simplement mit du cambouis sur son
tee-shirt.
La trace ressemblait étrangement à une main posée sur son sein.( mais alors quel sein !)
On s’est alors concerté :
"- qui a fait ça ?
- c'est pas moi!
- et toi?
- non plus .
- J’te jure"
Nous dit Hassan, mettant paumes des mains face à nous...
"- hé, mais c'est toi !
- J’te jure, que non".
Il était facile de chasser l’intrus. Il avait oublié, qu'il était le seul à avoir déraillé, aussi bien avec sa mobylette, que dans sa tête...
Commentaire
de Joël
