La Garonne

 

Donate-Sculpture. Sculpture de l'histoire de Queyries

 

 

 

Frontière des deux rives et de l’évasion...
Elle était pour certains d’entre nous  un moment de liberté sauvage.
On pouvait y chasser  le rat à laide d’arcs ou de frondes  que l’on confectionnait soit même.
Sans compter les lances pierres et les cannes à pêches.
hé, t’as vu le mien !!! Et le mien !!! Et moi !
A partir de là on était prêt à se faire de petits festins, d’anguilles et de moineaux. Par contre les rats,  je vous rassure, n'ont jamais été au menu.
Tout en étant assis, nous contemplions, à marée descendante les vestiges et les corps étrangers de la nature humaine. Surtout quand ont relevait aux bouts de sa canne une capote anglaise. Et à cette époque là, croyez moi, elles étaient costaud, et visqueuses.
Et marée montante tout était redevenu normal. Le poulpe de l’estuaire avait nettoyé le fleuve.
Il faut savoir, que ce poulpe était dans notre imaginaire en attendant l’âge adulte.
           

 Commentaire de Joël 

 

 

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